CODEX #2 : L'art de "l'ultrapprentissage" 🚀
Ou comment apprendre 10 fois plus vite que la moyenne.
Vous êtes 112 (au moment où j’écris ces lignes) à recevoir cette seconde édition de CODEX… J’ai du mal à réaliser qu’en moins d’une semaine le nombre d’abonnés à cette newsletter a plus que doublé !
Je vous remercie tous pour votre confiance et votre intérêt, ça représente beaucoup pour moi. 🙏
Je tiens par ailleurs à mettre à l’honneur l’un des abonnés de la première heure qui a très gentiment partagé la première newsletter sur LinkedIn. Merci Léo pour ton soutien, ça me touche beaucoup !
Je remercie évidemment tous ceux qui l’ont partagé en coulisse à leurs proches, leurs collègues et leurs familles. Vous êtes les meilleurs !
Sans plus attendre, rentrons dans le vif du sujet !
Scott H. Young est un jeune homme pour le moins étonnant.
Entre Octobre 2011 et septembre 2012, le jeune américain a réussi l'exploit de compléter, à distance, le cursus complet de programmation du MIT.
En un an.
Au lieu de quatre.
Peu après cela, il a entrepris un voyage autour du monde qui lui a permis d'apprendre pas moins de quatre langues en l'espace de douze mois. Durant des périodes successives de trois mois, il réside tour à tour en Espagne, au Brésil, en Chine et en Corée, avec pour obligation absolue de ne s'exprimer que dans la langue locale.
Scott est ce qu'il appelle lui-même un "ultra-learner".
Il se lance régulièrement dans des projets plus ou moins longs ayant pour objectif de lui permettre d'appréhender des sujets complexes et d'améliorer rapidement ses compétences.
Des projets qu'il choisit en fonction de ses envies, ses centres d'intérêt et ses inclinations.
Mais Scott n'est pas seul.
Josh Kaufman, auteur du livre "The First 20 hours", s'est attaqué au jeu de Go, à l'apprentissage du ukulélé, du windsurf ou encore du Yoga, en l'espace de quelques mois à peine.
Josh Waitzkin a été 8 fois champions d'échec des Etats-Unis (le film "A la recherche de Bobby Fischer" est inspiré de son histoire) avant de devenir double champion du monde de Tai Chi Chuan puis le premier élève à obtenir une ceinture noire de Ju-Jitsu brésilien sous la supervision de Marcelo Garcia.
Il s'est depuis lancé dans l'apprentissage du paddle et du foiling.
Comme vous le savez cette newsletter a pour but d'étudier de près la polymathie.
Une caractéristique qui fait référence à la capacité d'un individu donné à, non seulement agréger, mais également mettre à profit une quantité impressionnante de connaissances approfondies sur une multitude de sujets.
En effet, toutes les personnalités qui me fascinent ont un certain nombre de points communs :
Une curiosité intellectuelle débordante qui les pousse à s'intéresser à de nombreux domaines
Une capacité étonnante à appréhender et à s'approprier des sujets complexes rapidement
L'envie d'aller au fond des choses
La capacité à remettre en cause le statu quo et à s'affranchir des carcans pour faire naître de nouvelles idées, de nouvelles méthodes
Le recours à des modèles mentaux éprouvés et une propension à se reposer sur la logique de premier ordre
Or tout cela n'est possible que si l'on maîtrise à la perfection l'art "d'apprendre à apprendre".
C'est pourquoi je voulais dédier la deuxième édition de cette newsletter à la notion "d'ultrapprentissage" ou comment réussir à apprendre 2 fois, 3 fois voire 10 fois plus vite que la moyenne ?
Etape 1 : Structurer son apprentissage
La première chose à faire lorsque l'on se lance dans ce genre de projet est de réussir à s'affranchir des idées préconçues que l'on entretient autour de l'apprentissage.
Réussir à passer de "Il faut pratiquer une langue plusieurs années avant de la maîtriser" à "Comment faire pour apprendre une nouvelle langue en 3 mois ?".
La question ici n'est pas de savoir si c'est possible mais plutôt de se demander ce qui serait nécessaire pour rendre ce genre de projet réalisable.
Pour cela il est primordial, avant de se lancer, d'avoir une vision d'ensemble du sujet que l'on cherche à appréhender.
Apprendre un nouvelle compétence est exactement comme essayer d'atteindre une nouvelle destination.
Pour le faire de la manière la plus efficace et la plus rapide, il est important d'avoir la bonne carte.
Or de nombreuses personnes, lorsqu'elles cherchent à se familiariser avec un sujet qu'elles ne connaissent pas (ou peu) ont tendance à commencer à la page 1 du manuel... Avant même d'avoir pris le temps de jeter un oeil au sommaire !
Avoir une vision d'ensemble du processus d'apprentissage permet deux choses :
Remettre chaque étape dans le contexte de l'expérience globale et donc comprendre quel est le rôle joué par chacune d'entre elles
Questionner la pertinence ou l'importance de tout ou partie des étapes et prioriser celles qui sont le plus critiques dans l'apprentissage d'un sujet donné
Le méta-apprentissage consiste donc essentiellement à rechercher une vue d'ensemble, puis à l'utiliser pour créer votre propre approche d'apprentissage optimale.
Je sais, je sais... Plus facile à dire qu'à faire.
Il faut souvent plusieurs années pour avoir une compréhension globale d'un sujet donné. Heureusement, il existe des techniques simples que vous pouvez utiliser pour créer quelques raccourcis.
Tout d'abord, vous devez créer une carte de méta-apprentissage en divisant votre sujet en trois catégories :
les concepts ou ce qui doit être compris
les faits ou ce qui doit être appris
et les procédures, ou ce qui doit être fait
Certains projets, comme l'apprentissage d'un nouveau langage de programmation, impliquent une combinaison des trois.
Au contraire, travailler son service de tennis impliquera principalement de perfectionner une procédure.
Concentrez votre énergie et votre temps sur la ou les catégories les plus importantes.
Je suis intimement convaincu que la loi de Paretto s'applique à l'apprentissage.
Pour être efficient et autonome dans un domaine, il est très rarement nécessaire d'en connaître toutes les subtilités
Il est par exemple possible de parler correctement une langue sans connaître la totalité de son vocabulaire ou maîtriser à la perfection la conjugaison dans son intégralité.
On estime par exemple que 2000 mots de vocabulaire suffisent à pouvoir entretenir une conversation et se faire comprendre dans un grand nombre de contexte. Pour vous donner une idée de ce que cela représente, la langue anglaise comptabilise pas moins de 171 476 mots en usage .
Ensuite, utilisez la carte que vous avez créé pour déterminer les parties de votre apprentissage qui peuvent sembler difficiles, puis trouvez des méthodes pour les surmonter.
Si votre carte montre que vous aurez besoin de mémoriser beaucoup de faits, par exemple, vous pourriez utiliser un logiciel de répétition espacée, qui crée des tests de mémoire aléatoires, pour améliorer le processus de mémorisation.
Enfin, créez votre cursus.
Pour cela, je vous encourage à trouver des livres, formations en ligne, articles et tutoriels qui vous donneront une ébauche de progression à partir de laquelle vous pourrez travailler.
Vous n'aurez ensuite qu'à confronter ces modèles de parcours pédagogiques à la carte que vous avez créé en amont pour les modifier ou amender.
Par exemple, je suis personnellement passionné par la vidéo et le cinéma. J'ai donc pour projet de me former, dans les mois qui viennent, à la réalisation pour pouvoir créer mes propres contenus.
Des vidéos qui seront postées sur Youtube dont je serais sans doute, du moins au départ, le protagoniste principal (pas grand rêves hollywoodiens pour moi).
Le fait d'être clair quant à mes objectifs me permet de dresser une liste à la fois pertinente et exhaustive des compétences les plus importantes à acquérir en priorité.
Voici comment je prévois de m'y prendre.
Si je cherche à cartographier mon apprentissage, je peux d'ores et déjà distinguer plusieurs grandes catégories :
Apprendre à écrire un script aka le storytelling appliqué aux formats digitaux
Apprendre à utiliser une caméra (l'aspect technique)
La composition de l'image (photographie, cadrage, lumière...)
Le montage
L'étalonnage & la post-production (j'y inclus tout ce qui a trait à l'animation, au sound design, etc...)
Et voici ce que cela donne si je ventile ces différentes catégories en suivant le modèle évoqué plus haut :
(il s’agit d’une capture d’écran d’un tableau créé pour préparer ce prochain défi)
Vous constaterez que je ne m’attarde pas sur certaines notions telles que la recherche documentaire, l’organisation de castings ou encore la direction d’acteur qui auront pourtant un rôle crucial pour d’autres apprentis réalisateurs. Ces points ne me paraissent pas essentiels pour le moment.
Il ne s'agit là que d'une ébauche mais mon objectif est clair, le parcours pédagogique est posé, les ressources sont disponibles (et gratuites)... Il ne me reste plus qu'à passer à l'action !
Etape 2 : L'importance de la pratique délibérée et de l'immersion
Le problème avec l'éducation classique est que, bien souvent, elle ne lie pas directement le contexte d'apprentissage à la réalisation des objectifs dans le monde réel.
Les “ultralearners” savent qu'il faut maintenir un lien aussi direct que possible entre le contexte d'apprentissage et les domaines dans lesquels les compétences acquises ont vocation à être appliquées.
C'est là qu'entre en jeu les notions d'immersion et de pratique délibérée.
Dans cette vidéo, Josh Waitzkin explique comment il a d'abord décider d'utiliser un one-wheel puis un foil électrique dans le cadre de son apprentissage du foiling.
Il pratique, en immersion totale, au cours de séances intenses et rapprochées les compétences clés qu'il doit développer pour atteindre son but le plus rapidement possible.
Cela lui permet de créer, de manière artificielle, des scénarios spécifiques destinés à engranger un plus grand nombre de répétitions correspondant à une situation donnée, celles qu’il estime être nécessaires pour l’apprentissage de concepts clés.
Il déconstruit les étapes nécessaires et les travaillent de manière intense, approfondie et délibérée plutôt que de pratiquer “au petit bonheur la chance” ou “en fonction de ses envies”.
Enoncé de manière un peu plus simple : le moyen le plus simple d'apprendre une nouvelle langue est de la pratiquer au quotidien, le moyen le plus efficace d'apprendre à coder est d'écrire du code.
Cette méthode d'apprentissage par la pratique est connue sous le nom d'apprentissage par projet.
Il met la compétence que vous cherchez à développer directement au service de l'objectif que vous cherchez à atteindre - aucun transfert de la salle de classe à la vraie vie n'est nécessaire!
L’apprentissage immersif est l’une des méthodes les plus extrêmes mais efficaces d’apprentissage par projet et pour cause : l’immersion complète accélère grandement la fréquence de répétition.
C'est exactement ce que font Benny Lewis, ou Scott Young lorsqu'ils partent vivre dans un pays étranger pendant 3 mois en s'interdisant , hors cas d'extrême urgence, de parler anglais.
En procédant ainsi, ils s'exercent de manière intensive et délibérée sur un laps de temps relativement court.
Il n'est évidemment pas toujours possible d'avoir recours à des pratiques aussi extrêmes. Tout le monde ne peut pas prendre 3 mois de vacances à l'étranger, je vous l'accorde.
Cependant, il est possible de reproduire au quotidien, ne serait-ce que de manière partielle, des situations d'immersion.
Quelques exemples :
se mettre d'accord pour parler une heure par jour dans une autre langue avec son conjoint, son colocataire ou avec un tuteur sur Skype
regarder sa série préférée en version originale sans sous-titres
Lire vos livres préférés en version originale
Ecouter un podcast chaque jour dans une langue étrangère
Cela paraîtra peut-être anecdotique à certains d'entre vous, c'est pourquoi j'apporterai une précision supplémentaire.
Ces petites actions du quotidien seront d'autant plus efficace si vous pratiquez sans "béquilles", sans parachute...
Luttez contre la tentation de remettre les sous-titres en français quand vous regardez votre série du moment, essayez de deviner le sens d'un mot en vous basant sur le contexte de la phrase quand vous lisez un livre.
C'est inconfortable au début mais c'est ce qui permet, au final, d'aller beaucoup plus vite.
J'ai toujours eu un niveau plutôt correct en langues au lycée mais je n'ai commencé à parler couramment anglais que lorsque j'ai vraiment pris soin d'aménager dans mon emploi du temps des plages horaires dédiées à la consommation de contenu exclusivement en anglais.
Je ne suis sans doute pas bilingue mais je parle couramment anglais et je suis tout à fait capable de m'exprimer sur des sujets assez techniques sans problèmes.
Revenons sur mon envie d'apprendre à réaliser mes propres vidéos, voici un certain nombre de choses que je pourrais mettre en place :
Reproduire des scènes marquantes de mes films préférés
Reproduire des techniques utilisées par les youtubeurs que j'admire, aussi bien sur le plan narratif que visuel
Scénariser, tourner, monter ET publier chaque jour une minute de vidéo pendant 60 jours en me concentrant sur des points clés (10 vidéos sur différentes notions de montage, 10 vidéos avec des étalonnages différents, 10 vidéos pour travailler le sound design…)
Pourquoi publier ?
Parce que lorsque l'on cherche à apprendre une nouvelle compétence, il est très important de rassembler...
Etape 3 : Des feedbacks, des feedbacks... et encore des feedbacks
Le meilleur moyen de s'assurer que l'on est sur la bonne voie lorsque l'on développe de nouvelles compétences reste de collecter des retours d'expériences.
On distingue généralement trois types de retour d'expériences :
Les retours liés aux résultats : ce sont les retours les plus simples à rassembler et les plus évidents. Ils sont binaires et faciles à interpréter : ai-je réussi à atteindre mon objectif ou non ? Le problème de ces retours est qu'ils manquent par définition de nuances. Si j'ai réussi, ai-je réussi car je maîtrise la technique ou par chance ? Le seul moyen de le savoir est de reproduire un nombre suffisant de fois le même résultat pour éliminer la chance de l'équation. Si je n'ai pas réussi, où ai-je fauté ? Le simple constat d'échec ne nous donne aucune informations sur les raisons de cet échec. Ce qui nous amène aux...
Les retours informationnels : Ces retours ont l'avantage d'être plus précis quant aux causes potentielles de l'échec ou de la réussite. Si je m'exerce à pratiquer le stand up et qu'une partie de la salle s'en va à un moment précis de mon sketch, c'est sans doute qu'il y a un passage à ce moment qui n'est pas approprié. Si je m'entraîne à descendre une piste de ski et que je tombe systématiquement au même endroit c'est que ma manière de l'aborder n'est pas la bonne. Ces retours permettent une analyse un peu plus précise et plus critique de la pratique. Ils sont donc plus intéressants que les précédents mais moins que...
Les retours critiques ou correctifs : ils viennent souvent de votre professeur, de votre coach ou de vos partenaires d'entraînement. Il s'agit des retours qui vous permettent de mettre exactement le doigt sur ce qui pêche dans votre pratique. Si vous n'avez pas accès aux personnes ressources dont nous venons de parler, il est important que de réussir à trouver des moyens de rassembler ce genre de retours malgré tout : utiliser un logiciel spécialisé, vous filmez en train de pratiquer pour disséquer vos séances d'entraînement a posteriori... Il existe de nombreuses solutions.
Comment savoir que vous recevez suffisamment de retours sur votre pratique ?
Si vous n'échouez pas régulièrement c'est que vous n'êtes pas allé assez loin dans votre processus d'apprentissage.
L'échec se produit juste en dehors de la zone de confort, exactement là où l'apprentissage commence.
Etape 4 : Utiliser la répétition espacée pour consolider son apprentissage
Nigel Richards est très doué au Scrabble.
Doué au point qu'en 2015, après seulement deux mois d'apprentissage du vocabulaire français sans savoir pour autant parler la langue, il remporte le Championnat du monde de Scrabble classique à Louvain-la-Neuve.
En 2017, à Martigny, il remporte les trois titres de Champion du monde en duplicate en Élite (au top) devant le français Thierry Chincholle, en Blitz devant le français Jean-François Lachaud et en Paires, associé au français Hervé Bohbot.
En 2018, à Mont-Tremblant, il réalise un quadruplé inédit, remportant à nouveau les trois épreuves de duplicate au top, ainsi que le classique contre l'ivoirien Gueu Mathieu Zingbé.
Toujours en 2018, à Torquay, il remporte son quatrième titre anglophone, devenant pour la première fois champion du monde en titre dans les deux langues.
Alors qu'il ne parle pas français !
Si Nigel a réussi un tel exploit ses grâce à ses capacités de mémorisation.
Apprendre n’a de sens que si l’on retient ce que l’on a appris et que l’on peut mobiliser ses connaissances lorsque l’on en a besoin.
La bonne nouvelle c'est qu'il y a des techniques pour vous aider à booster votre mémoire.
L'une des plus efficaces est la répétition espacée.
Cette méthode part d'un constat apparemment évident : la mémoire humaine n'est pas parfaitement fiable et l'on oublie souvent ce que l'on a appris.
Par contre, l'oubli est rarement total, et si l'on apprend à nouveau ce que l'on a déjà appris, on oublie moins vite. Si l'on s'arrange pour réviser une notion à chaque fois que l'on est sur le point de l'oublier, on s'aperçoit que l'on a de moins en moins souvent besoin de réviser la notion.
En travaillant ainsi, on gagne du temps par rapport à l'hypothèse de répétitions non espacées tout en restant efficace.
Il vous faudra donc trouver un système de mémorisation à la fois facile à intégrer dans votre projet et adapté au type d'apprentissage que vous souhaitez entreprendre.
C'est ce genre de système qui fait la différence entre la mémorisation à long terme et le bourrage de crâne.
Assurez-vous d'espacer vos sessions de mémorisation... Mais pas trop ! Un délai trop long entre vos sessions au démarrage risque de donner des rendements fortement décroissants.
Afin de vous aider à structurer vos sessions, vous pouvez utiliser un certain nombre d'outils : des logiciels spécialisés (notamment utilisés pour l'apprentissage des langues), des systèmes utilisant des cartes mémoire...
A vous de trouver le système le plus approprié à votre projet !
Bonus : L'utilisation intelligente des contraintes comme moyen d'innover
Tim Ferris est féru d'apprentissage.
Il est notamment très connu pour constamment remettre en question le statu quo et réussir, par la même occasion, à imaginer de nouvelles méthodes pour atteindre un résultat donné.
Il a développé depuis plusieurs années un passion pour tout ce qui se passe à la marge, tous les procédés et les techniques qui vont à l'encontre de la norme... Mais qui produisent souvent des résultats étonnants.
Lorsqu'il aborde une nouvelle discipline, il est connu pour souvent questionner directement les fondamentaux et les prérequis afin d'aborder les choses d'une manière totalement innovante.
Il se pose des questions telles que :
"Que se passerait-il si je faisais l'opposé de ce que je fais déjà ou de ce qui est préconisé pendant 48 heure ?"
"Comment réaliser son objectif en six mois au lieu de dix ans ?"
Il n'y parfois pas de bonnes réponses ou de moyens avérés et réalistes de répondre à ces questions mais elles ont le mérite de remettre en cause des choses que l'on prenait pour acquises.
Cela permet, parfois, de faire émerger de nouvelles manières de faire plus efficaces et plus rapides.
Quelques ressources complémentaires pour aller plus loin si le sujet vous intéresse :
Livres :
Ultralearning de Scott H. Young
The Art Of Learning de Josh Waitzkin
A Mind For Numbers de Barbara Oakley
Limitless de Jim Kwick
Podcasts :
Tim Ferris & Josh Waitzkin : Episode 1 & 2
Et nous voilà arrivés à la fin de cette seconde édition mais avant de vous quitter, j’aurais deux requêtes à formuler. 😉
J’aimerais beaucoup avoir retours sur la meilleure manière d’améliorer cette newsletter (Trop courte ? Trop longue ? Trop obscure ? Pas assez structurée ?).
Enfin, si le coeur vous en dit et si cette nouvelle édition vous a plu, n’hésitez pas à partager CODEX à votre entourage, vos connaissances ou même votre famille !
Il n’y a pas de petit coup de pouce, toute aide est plus que bienvenue. 💪
Je vous souhaite une excellente fin de journée et prenez soin de vous.
Thomas